
Dans le cadre de mon métier de formateur à l’anglais professionnel, voilà ce que m’ont confié Sophie, Jean-Sébastien, Ahmed, Anne-Marie, Thibaut, Jean, Bérangère , Denis, Amélie, Fabien … et bien d’autres lors de nos premiers échanges :
- Mes parents ne n’ont pas pu ou voulu m’envoyer dans un pays anglophone
- J’ai fait mon année de Erasmus à Lisbonne, j’ai peu pratiqué l’anglais.
- Je ne suis pas mauvais en anglais mais là j’ai touché mes limites
- J’avais une opportunité mais je ne l’ai pas saisie, c’était compliqué.
- Ça va à peu près mais le téléphone et les réunions en anglais, ce n’est pas pour moi.
- J’ai 35, 30, 40, 50 ou 60 ans.
- Un jour un enseignant…professeur…spécialiste… m’a dit que je n’étais pas doué ou que je ne serais jamais bon
- Tout se joue entre l’âge de 3 à 10 ans.
- Impossible de réellement progresser sans une immersion totale de plusieurs mois voire années dans un pays anglophone
- Je suis introverti(e)
- Je ne suis déjà pas très bon, alors en anglais professionnel ou technique je n’y pense même pas
- Je n’ai pas de facilités, moi c’est les maths et l’ingénierie
- Je vous avoue que je n’ai pas le choix mais cette langue m’exaspère
- Je n’ai pas d’oreille, c’est comme ça.
- Je pense que certains sons me sont impossibles à produire donc c’est peine perdue
- Je n’ai pas de mémoire
- J’ai un problème de fluidité. Je dois d’abord penser chaque phrase en français puis la transformer péniblement en anglais.
- J’ai tout essayé.
- …
Aujourd’hui je continue à écouter chacun, salarié ou entrepreneur me disant à sa manière, son manque de réussite ou son plafonnement en anglais et ses impacts professionnels aujourd’hui.
Et pour autant, j’en suis le témoin régulier : en chacun, il y a cette démarche d’exploration qui est là d’essayer de trouver -peut-être- une solution, de pouvoir -éventuellement- repartir du bon pied, ou pouvoir -qui sait ?- lever ce frein dans une vie professionnelle.
Alors, je me tiens à ce que j’ai toujours dit : « D’accord, je suis d’accord avec vous » ce qui parfois étonne mon interlocuteur. Mon expérience de formateur en prise directe avec des apprenants de tous horizons, niveaux et secteurs d’activité me l’a montré : qu’un blocage trouve son origine dans une croyance dite « limitante » ou pas apporte peu. Toujours est-il qu’il est là. Il produit ses effets négatifs. Il contraint la vie professionnelle de celui qui me contacte.
Alors « oui, d’accord », seuls des résultats palpables et réguliers pourraient ébranler ces blocages. « Oui, d’accord », seule l’atteinte de vos propres objectifs en anglais pourrait réellement dissiper une déception ou le plafonnement que vous vivez. « Oui d’accord », seule une transformation claire donnerait le change à ce qui vous a jusqu’ici retenu.
Oui, d’accord, vivons avec cela et ouvrons de nouveaux chemins.